mercredi 19 octobre 2011

L'industrie des services

J'ai passé plusieurs années dans des boites de type services.
Services informatique, interim, service propreté.
J'ai résumé cette expérience par cet blague: "Plus mieux bien tu fait ton travail, plus moins bien tu est récompensé".
Ce que je veux dire c'est que de nombreuses boite de services semblent baser leur objectifs sur un pourcentage du chiffre d'affaire de la boite qui est servie. Si l'auteur du service  augmente sa compétitivité de manière trop importante il fait perdre de l'argent à sa boite. Souvent les cadres, que cela soit en service informatique en intérim ou autre, encouragent l'agent de service à s'enraciner dans la boite qui est servie, à devenir indispensable. Cela n'améliore pas la compétitivité globale de la boite et de l'économie.
Puisque la boite servie cherche simplement à se délester d'une charge de  travail qu'elle ne veut plus assumer et d'une compétence qu'elle ne veut plus entretenir, elle n'est plus capable d' apprécier finement le travail de service fourni et de décider du risque encourue en  confiant le travail à un boite concurrente.
Il y a d'autre problèmes  comme un travail d'investissement dans un usine qui pourrait faciliter le travail de la boite de service et lui permettre d'améliorer sa compétitivité. Comme les cadres de l'usine ne bénéficient pas directement de l'amélioration  et qu'ils n'ont pas les compétences pour apprécier le gain pour la boite de service alors les investissement ne sont pas fait. Il en découle parfois un découragement des agents de service.
Dans ce cas qu'elle solution pour parer cet inconvénient?
Je ne suis pas un financier mais peut-être la boite de service devrait pouvoir supporter le risque lié à l'investissement à condition de pouvoir engranger le gain de compétitivité qui a été acquis. Dans le long terme nous aurions peut être des gains élevé de  compétitivité comme cela semble l'avoir été avec l'utilisation des intermédiaires dans le commerce. Peut -être - si cela n'est pas déjà fait-  des sociétés de capital risque pourraient s'attaquer à ce problème et fournir un service commun aux deux protagonistes: le serveur et le servi.