samedi 5 mars 2011

Le cinema

Je suis un dvdvor. J'utilise souvent un film pour me dépolariser après le travail, ou après une bonnes séance de harcèlement. Dans ce cas un simple "série B" fait l'affaire. Lorsque j'allais dans les salles de cinéma j'aimais aller au premier rang pour pouvoir rentrer dans l'image, occuper la totalité de mon champ visuel. Le plaisir de l'image c'est pour moi comme de se retrouver dans la rue au sortir de l'école, d'aller au port, de contempler les quais, les bateaux comme on s'approprie une belle femme en la regardant.
J'achète en priorité des film en VO de facture américaine parfois anglaise. Je les regarde avec un sous-titre en anglais et même anglais pour les mal entendants. Cela me permet d'entretenir mes capacités d'écoute dans cette langue. Pour cela j'utilise -aussi beaucoup plus rarement- les fictions sur la BBC.
Quesque le cinéma m'apporte en plus de l'évasion? Je trouve que c'est un outils puissant qui permet de révéler quelques idées fortes pouvant servir de point de départ à toute une réflexion ou simplement de l'illustrer. Parfois les scripts sont une merveille d'intelligence et de savoir faire. Comme avec la bible, il faut savoir lire entre les lignes et ne pas chercher la démonstration. Par exemple: le film, en évoquant une histoire, peux difficilement coller à la réalité. Il lui est plus facile de respecter l'esprit que la lettre.
Parmi les sujets les mieux traités dans les films américain que j'ai pu voir je placerai par ordre approximatif; la justice, la politique, le couple, la criminalité, l'entreprise.... la liste est très longue et elle s'allongera.
Bien sur on ne peux s'empêcher parfois de rire comme à l'opéra du coté ridicule de la représentation. Pour améliorer l'impact tout est exagéré et atteint parfois de manière systématique la caricature. Tout ceux qui connaissent bien une sujet sont parfois très décus par le coté irréel ou invraisemblable. Il y a aussi le coté démagogique parfois putassier qui cherche à satisfaire le plaisir primaire du spectateur: l'avocat ridiculisé, le policier véreux, le voleur volé, la très belle femme trompée........ Le scénariste doit jouer avec recul, habileté et humour de tous ces ingrédients qui aboutissent parfois, de manière imprévisible à un navet.
Malgré tout le cinéma américain reflète souvent un esprit pratique et pragmatique. J'ai souvent l'impression qu'il essaye de na pas manquer l'occasion de nous éclairer en faisant passer quelque idées fortes.
J'essayerai enrichir une liste de mes préférés:
1990 : Présumé innocent (Presumed Innocent) d'Alan J. Pakula

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire